Un guide qu’on suivra si tant est qu’on ait envie d’aider les proches.
Le fléau des imprévus
Nous savons qu’il n’est pas toujours aisé de gérer les imprévus, encore plus lorsqu’ils viennent de membres de la famille. Les grandes vacances approchant, certains pourront croire tout à fait qu’il est tout à fait indiqué de solliciter les (petites) sœurs restées à la maison pour de menues besognes. Hiérarchie oblige, on ne peut pas toujours tout refuser.
Voici quelques conseils pour celles qui ne pourraient pas partir en séjour pendant toutes les vacances et qui appréhendent les gardes d’enfants interminables ou les stages intensifs en cuisine.
Proposer son aide, un geste plein de mérites
Aller au-devant des problèmes peut faciliter bien des choses. En proposant spontanément son appui au proche, on consent à l’alléger. C’est nettement mieux qu’être celle que l’on dérange, non ? Initier le contact permet de s’impliquer avec plus de bonne volonté et, au passage, c’est une occasion de récolter des récompenses. Enfin, en prenant sur soi d’aider de sa propre initiative, parfois au détriment de ses propres activités, on travaille à inspirer plus d’empathie chez les autres – et chez nous-mêmes.
Repérer les moments propices
Les frères et les sœurs devenus parents sont au nombre de ceux qui s’imaginent, parfois innocemment, que l’emploi du temps des jeunes frères est nécessairement plus léger. Il découle donc des situations dans lesquelles les parents ne préviennent pas du tout du déroulement de leur journée. Pas par malice, mais par conviction que ces aléas de la journée n’affecteront pas vos projets. Pour éviter ces situations, vous pouvez tout simplement identifier les moments où votre aide sera utile : elle peut l’être pendant les vacances scolaires, les week-ends, quelques jours avant un évènement important ou le jour dudit évènement. Il importe de faire montre d’anticipation car, parfois, ces détails échappent à la vigilance du parent le plus organisé.
Délimiter clairement les conditions de l’intervention
Attention toutefois à poser les cadres de votre contribution. Pour ne pas tomber dans le piège de la disponibilité illimitée, il faut bien désigner le motif de l’aide. Si vous faites une garde d’enfants, rappelez bien que vous n’êtes pas disponible indéfiniment. Dans les foyers avec plusieurs filles adultes, tombez d’accord sur les modalités de la garde afin que le relai de la mission ne soit pas remis à une autre si jamais vous vous désistiez. Dans le cas où vous devez aider un proche, si le contexte le rend nécessaire, mettez-vous d’accord sur un roulement qui ne désavantage personne. Communiquer clairement avec ceux que l’on assiste, et être réaliste quant à ses capacités réelles évite les désagréments.
Être disponible, pas à disposition
L’objectif, à long terme, est de passer de bons moments en famille sans les crispations de corvées imprévues. Si la famille nombreuse est parfois indissociable des circonstances fortuites, bien des éléments permettent de limiter ses conséquences désastreuses. Et c’est tant mieux, car quoi de pire que de vivre une vie de chien à courir d’un Franprix à l’autre de juillet à fin août ?